Mon cheminement

chercher & experimenter

Comme beaucoup j’ai exercé d’autres métiers avant celui-ci. En vannerie, je n’ai pas une formation très académique. Après avoir découvert les rudiments de la vannerie enseignée à l’Ecole Nationale de Vannerie et d’Osiériculture auprès d’un vannier professionnel, j’ai développé mes connaissances et ma pratique en observant et en essayant de reproduire ce que d’autres faisaient, en discutant régulièrement avec des « Anciens », en expérimentant des choses que j’imaginais. Je suis toujours en apprentissage, c’est un des moteurs de mon existence. Si un jour la vannerie m’ennuie, j’irai voir ailleurs.

Je travaille essentiellement avec de l’osier brut, c’est-à-dire avec son écorce et, par conséquent, sa teinte naturelle. Il est un fait que les variétés d’osier sélectionnées pour la vannerie professionnelle sont incontournables pour obtenir des résultats élégants et maîtrisés. Je mets toutefois un point d’honneur à utiliser certaines variétés plus sauvages que les Anciens d’ici n’ont jamais cessé de cultiver ou que j’ai moi-même repérées et récupérées au milieu des marais de Brière. L’alliance de tout cela donne un caractère plutôt rustique à mon travail, mais aussi un certain ancrage à ce territoire de mon enfance que j’aime tant.
Aujourd’hui, si je cultive ou récupère une partie de ma matière première, je me fournis aussi en osier de qualité auprès d’osiériculteurs situés dans le val de Loire, entre Tours et Saumur.